Ecolo veut voir plus de femmes dans les comités de direction des entreprises publiques. Une proposition de résolution en ce sens sera déposée à la Chambre lundi.

Où sont les femmes dans les comités de direction des entreprises belges privées et publiques ? Eh bien quasiment nulle part, si l’on s’en réfère aux recherches réalisées par l’Institut (belge) pour l’égalité des hommes et des femmes (IEFH) (voir nos infographies). Selon une autre étude du cabinet Hay, notre pays fait tout de même mieux que la moyenne européenne : 16 % de femmes siégeant en Belgique dans les comités de direction des entreprises cotées en Bourse pour 7,5 % en Europe. Et, relève encore l’IEFH, les entreprises publiques autonomes belges sont de moins bons élèves que le secteur privé. La SNCB et Proximus se distinguent toutefois, avec deux femmes à leur tête (Sophie Dutordoir et Dominique Leroy).

Si une loi instaurant un quota d’un tiers de femmes dans les conseils d’administration existe en Belgique (lire ci-contre), elle ne s’applique pas aux comités de direction. Alors, le groupe Ecolo-Groen à la Chambre, par les voix de Gilles Vanden Burre et Stefaan Van Hecke, présentera lundi une proposition de résolution visant à atteindre ce même objectif, dans les cinq ans après la mise en œuvre de la mesure, au sein des entreprises publiques autonomes : SNCB, Proximus, Infrabel, bpost, Belgocontrol, Loterie nationale ainsi que Belfius. (…)

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NB. Pour Infrabel, la représentation des femmes dans son comité de direction s’élève à 50%.