Extraits. L’Avenir. Photo d’illustration libre de droit (Flickr)
C’est aujourd’hui que le rapport de la commission d’enquête parlementaire sera voté. Un rapport qui ne fait pas la part belle uniquement au sécuritaire. C’est l’aboutissement après 18 mois de travail. Aujourd’hui, le rapport de la commission d’enquête sur les attentats de Bruxelles sera voté en séance plénière. Un rapport de 939 pages qui rassemble les témoignages de 199 personnes, venues en commission parler de renseignements, de sécurité, de secours, de radicalisation, de failles dans les communications lors de ce terrible 22 mars… (…)
Gilles Vanden Burre, député Écolo-Groen, a participé à la majorité des 164 séances publiques ou à huis clos. Dans l’ensemble, son groupe estime y trouver son compte. «Notre crainte, au lendemain des attentats, c’est qu’on aille vers des recommandations uniquement sécuritaires ou répressives. C’était nécessaire en partie mais on craignait de se retrouver face à un rouleau compresseur.»
La satisfaction, c’est d’avoir pu intégrer dans le troisième volet de la commission, «davantage de moyens pour lutter contre les discriminations à l’emploi.» Cette commission ne s’est pas donc limitée à souligner la nécessité de renforcer le cadre sécuritaire. «C’était une constante dans les auditions, chaque service – que ce soit la police judiciaire, le procureur, la Sûreté, l’OCAM… – a systématiquement commencé son intervention en disant: “on manque de personnel”.»